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Cancer et assurance : qu’apporte le droit à l’oubli ?

Avec l’application du 3e plan cancer 2014-2019, François Hollande donne un second souffle aux personnes qui ont eu un antécédent de cancer. Désormais, les organismes de crédits et les assurances doivent revoir leur principe en accordant à ceux qui ont été atteints de cette maladie, un droit à l’oubli.

Un avantage pour les malades

En règle générale, le questionnaire de santé est obligatoire lorsque vous souhaitez bénéficier d’un crédit ou souscrire une assurance de prêt.  Ces renseignements pénalisent souvent les personnes ayant été malades ou qui souffrent du cancer. Jusqu’à présent, la seule mention de cette maladie entraîne inévitablement le refus du dossier d’assurance ou de crédit ou au mieux, l’application d’une surprime élevée. Dorénavant, cette pratique va prendre fin avec l’application du droit à l’oubli. Comme son nom l’indique, cette mesure servira de bouclier aux malades qui pourraient ne pas indiquer cette maladie dans leur dossier. Ce droit à l’oubli ne fait que renforcer la convention AERAS qui aide les personnes ayant subi ou qui souffrent encore d’un grave problème de santé à recevoir un prêt ou à souscrire une assurance.
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Qui sont les bénéficiaires ?

Selon les directives du 3e plan cancer 2014-2019, cette mesure entrera en application en 2015. Elle concernera essentiellement les personnes guéries du cancer. L’avis d’un cancérologue est déterminant pour confirmer cette guérison. Il établira son diagnostic à partir du calcul de l’espérance de vie du patient par rapport à une personne saine. En principe, il est considéré comme guéri si après une période de 5 ans suivant la maladie son espérance de vie est proche de celle d’une personne en bonne santé et qui n’a jamais été touchée par le cancer. L’expertise de l’INCa ou Institut National du cancer est aussi indispensable pour certaines informations comme les risques de récidive ou les incapacités. Cette analyse concernera surtout les cancers ayant apparu tardivement. Avant d’aborder ces cas, parfois un peu complexes, le droit à l’oubli concernera tout d’abord les cancers pédiatriques. Cette mesure n’est pas à sens unique puisque les assureurs peuvent également avoir accès aux données médicales qui leur permettront d’apprécier les risques et de mieux assurer les personnes ayant souffert d’un cancer.

Une couverture élargie

Toujours pour améliorer le bien-être des malades du cancer, d’autres mesures viennent accompagner ce droit à l’oubli. Il s’agit entre autres d’une meilleure prise en charge des chirurgies reconstructives liées au cancer des seins. L’apport financier des femmes vaégalement être révisé à la baisse pour la mise en place des prothèses mammaires externes. Par ailleurs, la couverture d’assurance maladie va être revue à la hausse en cas de besoin de prothèse capillaire. Pour le tabac, le ton est à la prévention avec notamment une révision de la couverture pour favoriser l’arrêt du tabagisme. Vigilance oblige, dans tous les cas, les dépassements d’honoraires sont sur la ligne de mire. Ce phénomène est surtout fréquent pour les actes chirurgicaux.